À l’initiative de la Ville de Montréal et sa mairesse Valérie Plante, le « Sommet des chantiers » qui s’était tenu au mois de mars 2023 avait permis une mise à plat des enjeux posés à tous les grands acteurs des travaux publics et de la construction.
On le sait, par voie de conséquence, les chantiers sont responsables des plus nombreuses entraves à la circulation.
Partie prenante, la CSEM avait contribué à ce « rendez-vous des solutions » visant à identifier et mettre en œuvre des solutions concertées permettant de faire progresser la mobilité à Montréal.
Le comité de suivi formé à cette occasion afin de garantir la mise en œuvre de solutions concrètes a déjà donné lieu à de nombreux et fructueux échanges entre les acteurs. La CSEM, qui a souscrit à la charte des chantiers a poursuivi son travail au cours des derniers mois.
Un travail de bilan a été effectué concernant les chantiers tests déjà développés sous la direction de la Division de la réalisation des travaux et de son directeur Robert Gauthier, par ailleurs actuel président par intérim.
Il a été décidé, en concertation avec le conseil d’administration de la CSEM de poursuivre plusieurs autres « chantiers tests » en 2024 afin de tenir compte des analyses précédemment faites et de déployer de nouveaux dispositifs ou des dispositifs modifiés se voulant clairs et véritablement informatifs.
Dans les nouveautés des chantiers tests 2024, figureront des codes QR qui seront déployés afin de relayer une information constamment mise à jour et dont pourront bénéficier autant les habitants et acteurs locaux que les autres usagers des voies publiques qui vivent Montréal sans nécessairement y résider.
S’ajouteront à cela des alertes de chantiers via SMS ou courriels sur simple inscription. Par ailleurs, un travail est actuellement en cours afin de repenser certains panneaux de signalisation ou habillages de chantiers.
Il s’agira de tenir compte de l’évolution graphique de la CSEM et aussi de proposer une information simple et contextuelle sur la CSEM et les travaux concernés. La CSEM n’est pas toujours clairement identifiée sur certains chantiers dont elle a la charge et parfois identifiée par erreur sur des chantiers qu’elle ne conduit pas.
2024 proposera donc de nouveaux dispositifs qui préfigureront ce qui pourrait devenir à moyen terme une méthode généralisée pour la CSEM à Montréal.
Derrière tout cela, ce sont des politiques et procédures internes qui sont revues, des avis de travaux qui doivent être repensés, et tous les acteurs de la chaine qui sont appelés à prendre en compte les futures pratiques.