Alors qu’on parle de plus en plus d’électricité au Québec et d’importants ajouts de capacité de production à planifier, les québécois sont invités à visiter ses centrales qui sont ouvertes au public.
Il existe une grande variété de centrales hydroélectriques à visiter, avec des paysages impressionnants comme toile de fond. Et elles sont nombreuses, un peu partout à travers la province.
Hydro-Québec ouvre les portes de ses centrales, de ses barrages et de ses centres d’interprétation aux québécois qui peuvent ainsi découvrir les merveilles de l’électricité.
Souvent, ces centrales sont campées dans des paysages à couper le souffle par leur beauté, comme la centrale Jean-Lesage (Manic 2).
De Montréal à la Côte‑Nord, en passant par Eeyou Istchee Baie‑James, l’Outaouais, la Mauricie et la Montérégie, Hydro‑Québec ouvre grand ses portes.
Chaque année, ce sont près de 85 000 personnes qui visitent les centrales, les barrages et les centres d’interprétation d’Hydro-Québec.
Au programme : l’ABC de l’électricité, le savoir‑faire des bâtisseurs, des paysages magnifiques et des ouvrages grandioses qui font notre fierté à tous.
Le programme de visites d’Hydro-Québec comprend des explications sur l’électricité, sur les bâtisseurs et sur les merveilles de Dame nature, avec des ouvrages admirables qui suscitent la fierté des québécois L’émerveillement est garanti !
Au point de vue historique il y a aussi beaucoup à apprendre. Il est également possible d’apprendre beaucoup de choses sur l’histoire d’Hydro-Québec et sur son évolution au fil des années.
Hydro-Québec est l’œuvre du premier ministre du Québec Adélard Godbout en 1944, qui mettait ainsi fin à des guerres entre fournisseurs d’électricité à Montréal et dans les environs alors que plusieurs compagnies existaient sur le territoire.
La création d’Hydro-Québec a été initiée par Adélard Godbout, premier ministre du Québec en 1944. Puis le premier ministre Maurice Duplessis subventionna le développement du transport de l’électricité à 735 KV, permettant de ce fait la construction du Projet Manic-Outardes. (Vous pouvez aussi retrouver les traces constitutives d’Hydro-Québec dans notre rubrique historique CHRONOLOGIE DÉTAILLÉE DES FILS ET POTEAUX DE LA VILLE DE MONTRÉAL).
Grâce aux subventions octroyées par Maurice Duplessis, Hydro-Québec a pu développer un transport de l’électricité à 735 KV et construire le projet Manic-Outardes.
Le premier ministre suivant, Jean Lesage, donna suite au rêve de René Lévesque et nationalisa toutes les compagnies privées d’électricité du Québec, laissant leur droit de propriété aux coopératives et aux municipalités possédant des centrales et des réseaux de distribution.
Les premiers ministres Jean Lesage et Daniel Johnson ont nationalisé toutes les compagnies privées d’électricité du Québec, laissant leur droit de propriété aux coopératives et aux municipalités possédant des centrales et des réseaux de distribution.
Pendant le règne des premiers ministres Jean Lesage et Daniel Johnson père, l’aide financière au projet de la centrale Churchill Falls, qui était au bord de la faillite, fait en sorte qu’Hydro-Québec possède aujourd’hui 34,2% de cette centrale et que l’approvisionnement d’électricité à rabais génère d’importants profits pour la Société d’état.
Cette centrale est la deuxième centrale souterraine au monde, avec une capacité de production de 5 428,5 MW. Elle est devancée seulement par la centrale Robert-Bourassa (LG-2) : 5 616 MW.
Pourquoi pas Visiter aussi l’Électrium ?
Rendre les connaissances en électricité accessibles à tous est au cœur de la mission de l’Électrium, le centre d’interprétation de l’électricité d’Hydro‑Québec. En compagnie des guides, on explore le parcours d’un électron, de la centrale hydroélectrique à la maison. Des connaissances en électricité accessibles à tous. Instructif et fascinant ! On apprend et on constate que l’électricité n’a pas été inventée : elle se trouve dans la nature et même dans le corps humain.
Le parcours interactif permet de suivre l’itinéraire d’un électron, de sa production jusqu’à sa consommation.
On se familiarise aussi avec :
- l’électricité statique ;
- la tension et les circuits électriques ;
- les champs électriques et magnétiques ;
- les énergies renouvelables ;
- la production de l’électricité au Québec.
Et surtout, on peut observer un gymnote, cette anguille électrique dont les décharges peuvent allumer 48 ampoules fluocompactes de 10 watts.
On pourra aussi mesurer la vitesse (ou la lenteur) de nos réflexes. L’Électrium est une expérience fascinante pour les enfants qui ont entre 6 et 12 ans.
De plus, il y a plusieurs ateliers d’initiation aux sciences organisés par les Neurones Atomiques, qui proposent des sujets variés et ludiques.
C’est un monde passionnant à découvrir, surtout pour les personnes qui sont impliquées dans l’industrie de l’électricité et pour leurs familles.
Et toutes ces visites sont gratuites ! Excellente idée pour des vacances éducatives et passionnantes à prix modique.
Comme on dit, « il n’y a plu qu’à… »